Bonsoir Lune,
ta réponse me fait réagir car tu soulèves une question très difficile.
Pour ma part, j’ai tenté de prendre les choses avec recul au début…mais comment peut-on se projeter dans l’esprit des personnes ou dans les actes correctement ( pour obtenir autant de précisions que possible) sans en ressentir les émotions… très très dur, voire impossible.
Puis finalement c’est le stress du contact avec la police qui remplace (ou réduit) l’émotion de l’événement (toujours tragique).
Je crois que la vraie difficulté consiste à convaincre des personnes fondamentalement rationnelles à considérer des informations qui échappent à toute logique…cela en ayant à l’esprit que l’ on prend un risque énorme : se tromper ! Et donc induire en erreur des services de police, avec toutes les conséquences que cela implique.
En toute objectivité je ne crois pas qu’il s’agisse de courage. (Pour ma part) la raison qui me pousse est que je préfère prendre le risque de faire erreur, plutôt que prendre le risque d’avoir raison et de ne pas l’avoir dit.
S’il y a bien une chose qui me paraît insupportable c’est l’idée de pouvoir faire quelque chose et de ne pas le faire, tout simplement.
Et puis ce qu’il y a à perdre en cas d’erreur, ce n’est finalement qu’une question d’image, donc peu importe.
Pour l’affaire du petit julien, au début je ne voulais pas m’y plonger. Car j’étais passée par une phase très destructrice lors d’une autre disparition d’enfant sur laquelle j’avais travaillé précédemment (officieusement), et qui datait de peu.
Mais comme toujours la nature que j’ai souvent repoussée est revenue au galop !
Et je dois dire que l’Officiel de la Voyance a été décisif pour ma décision de participer à l’affaire de julien. J’ai enfin vu un aspect positif qui puisse apporter un peu de crédibilité à tout ça.
Pardon pour le roman, être medium n’est pas toujours un cadeau, ni un choix, et peut parfois être une grande traversée du désert…
Merci à l’Officiel de la Voyance pour son initiative.
Céleste